Après un long silence de ma part, suite à des soucis de santé, je vous retrouve et vous lis avec plaisir.

Cette année 2016, est riche en évènements. Après le salon du livre d’Auxerre, avec l’association l’heure du livreQui a eu un immense succès, un salon dédié aux femmes a été organisé dans le commune de Gurgy dans l’Yonne, « Mots de femmes ». Pas moins de 35 autrices étaient présentes pour présenter leurs écrits et une exposition sur l’évolution de la femme dans l’écriture,  était présentée.

Nous avons réintroduit le terme « autrices », qui s’était perdu avec le temps.

AUTRICE : vient du latin auctrix, féminin d’auctor (« agent, auteur, fondateur, instigateur », « conseiller », en droit « garant d’une vente »), dérivé d’augere (« faire croître » dans le sens de « augmenter »).

Dès le XVI ème siècle, les femmes qui  écrivaient organisaient des salons privés, elle étaient appelées « les salonnières »

En retraçant le parcours des autrices, dans l’histoire, le » mysoginisme » est très présent et fait souvent obstacle à l’évolution et l’acceptation des femmes dans un milieu bien gardé par les hommes. un exemple:

En 1920, selon André Billy, « la littérature moderne » est une « littérature d’homme ». Valéry et Gide diront : « les femmes n’y ont aucune part », car jugée incapables de renouvellement esthétique et considérées comme médiocres.

L’académie Française et le prix Goncourt ont mis beaucoup de temps avant d’accepter une femme.

La première femme à  recevoir le prix Goncourt, est Simone de Beauvoir pour son roman « Les Mandarins » en 1954.

La première femme à occuper un fauteuil à l’Académie Française, est Marguerite Yourcenar en mars 1980.

Elles nous ont ouvert la voie.